Danse de Kecak

Lorsque vous êtes à Ubud, ville culturelle de l'île, vous vous devez d'assister à un spectacle de danse ou de gamelan, la musique balinaise. Le meilleur endroit, c'est évidemment le temple, au milieu de la foule de balinais parés de leurs plus beaux atours et venus honorer les dieux et les ancêtres. Car la danse est avant toute chose une cérémonie religieuse à laquelle le prêtre convie la population.

 

Et comme tous les autres arts, la danse religieuse a un fondement très ancien : elle a subi au cours des siècles de multiples influences, notamment d'Inde, de Chine et d'Europe. Certaines danses racontent une histoire, souvent tirée des vieilles épopées indiennes, le Ramayana et le Mahabharata. Mais n'espérez pas comprendre l'intrigue ni même la suivre, elle est un simple support. Plus que l'histoire, c'est le rythme et l'atmosphère qui produisent la magie. Hommes et femmes se côtoient, loudement fardés, vêtus d'éblouissants costumes et maitrisant une gestuelle si gracieuse qu'elle laisse pantois. Ce qui est amusant, c'est que de nombreuses danses ont initialement été créés pour les touristes mais ont finalement été adoptées par les balinais.

 

C'est le cas du Kecak (danse des singes) qui fut créé par Walter Spies et Katherine Mershon en 1931 pour les besoins du film allemand L'île des démons et qui est aujourd'hui l'une des danses préférées des balinais comme des touristes.

 

A faire : Porter une petite fleur de frangipanier à l'oreille durant la représentation. Elle vous sera offerte à l'entrée.