Petites Attentions Balinaises à l'attention des Mamans !

Un jour lorsque Uma, la femme de Siva était enceinte, elle se promena dans les jardins du paradis. Elle se réjouit de la beauté de la végétation et sa faune. Tout à coup, un éléphant du Paradis  passa devant elle. C’était la première fois qu’elle voyait cette espèce d’animal. Elle fut tellement choquée par son image et sa grandeur qu'elle s'évanoui !

siva, uma, et ganesh
siva, uma, et ganesh

Quand elle se réveilla, l’image de cet éléphant hantait encore  sa mémoire. Plus tard, quand elle accoucha de son bébé, il avait la tête d’un éléphant ! On l’appela Ganesh.

 

Il devint ensuite l’un des dieux les plus importants dans le panthéon Hindouiste: le Dieu de la sagesse, celui qui bénit les dévots s’exerçant à  la bonté et au savoir. La pensée  de ce récit mythologique est que  l’éducation est très importante et même un fœtus  apprend déjà des choses quand il est  dans le ventre de sa mère.


A partir  de cet apologue Les Balinais Hindouistes  croient que les bébés doivent être préservés pendant la grossesse d’une femme dans leurs familles. Pendant cette période, nous suivons  certains tabous. Il  y est interdit pour un mari de tuer un animal, de réveiller brusquement sa femme quand elle dort, de parler haut avec elle ! L’idéal c’est qu’il raconte doucement, avant de dormir des fables et des contes au fœtus.

 

Nous croyons que les actions faites surtout  par le mari pendant la grossesse de sa femme, décident aussi du caractère du futur enfant. Un autre tabou; Il est interdit au mari de fréquenter un coiffeur ou  de couper ses cheveux pendant la grossesse de la femme. Car certains  disent que si le mari à une belle coupe de  cheveux, il devient plus beau, et les autres filles le remarquent aussi !

 

Ce qui est le plus déterminant pour nous est  la fidélité. Ne nous étonnez plus lorsque vous verrez un Balinais les cheveux hirsutes: Sa femme attend un petit bébé ! Cependant, cette tradition n’est plus trop suivie dans la vie moderne.

 

Lorsque nous travaillons  avec les standards occidentaux, dans une banque ou dans un hôtel qui  nous recommande des cheveux bien entretenus et peignés, nous ignorons cette coutume.